je suis un peu nouvelle sur le forum (je n'y vais pas souvent), et je vois que plusieurs membres ont cette même boule, cette même douleur, ce même manque.
Quand j'étais jeune, ma famille avait un chien, Picon. Il était tout pour moi, mon frère, mon ami, mon confidentt. Il est parti, il avait 17 ans, moi 19. Mon monde s'est écroulé ce jour là, il n'y avait plus personne pour me consoler, me comprendre.
Il y avait entre lui et moi quelque chose que je ne peux expliquer. On se comprenait, c'est tout, rien qu'en se regardant, je sais ce qu'il pensait. je ne sais pas si certains d'entre vous on déjà vécu cette expérience, la télépathie, savoir ce que cette boule de poil pense rien qu'en regardant ses yeux. Beaucoup dirons "Foutaises !", moi j'y crois, et je peux dire que j'ai eu quelques expériences avec lui que je ne peux expliquer.
Bref, cela fait maintenant plus de 17 ans qu'il est parti, je n'arrive pas à dire son nom, j'ai caché ses photos, j'ai gardé sa médaille.
Je ne peux pas dire qu'il me manque, mais ce que je peux dire, c'est que son départ m'a fait beaucoup de mal et a changé beacoup de choses dans ma vie d'après.
J'ai rencontré mon mari un an après, puis, on a prit une chienne, Lévy. Elle est arrivée dans notre vie.
Quand je l'ai vue la première fois, ce n'est pas elle que j'avais choisie. Elle a pris ma main dans sa gueule et ne voulait plus la lacher. Alors j'ai cédé, j'ai pris cette petite boule de poils qui ressemblait beaucoup à mon chien d'avant.
on l'emmenait partout avec nous, c'était notre premier bébé.
Puis les enfant sont arrivés, mais elle n'a pas changé, elle est restée toujours la même, calme, joyeuse.
Elle aimait tout le monde et tout le monde l'aimait.
Elle était devenue au fil des ans ma meilleure amie, celle a qui on peut tout dire, celle qui vous console quand vous pleurez, qui est joyeuse quand vous l'êtes... Une amie éternellement fidèle.
Elel est partie un matin d'août 2006, à 13 ans. La première année où nous sommes partis véritablement en vacances en famille. Elle n'aimait pas la voiture alors elle était restée chez mes parents, comme à chaque fois que l'on partait et qu'on ne pouvait pas l'emmener. Elle avait depuis quelques temps des tumeurs mamaires qui s'étaient attaquées au coeur et aux poumons. Avant de partir en vacances, on l'avait envoyer chez le vétérinaire, pensant que dans son état, il allait la piquer, Non, il nous a dit "elle a envie de vivre encore cette demoiselle !" Quinze jours après, elle partait, sans nous à ses côtés.C'est ma mère qui a eu la lourde de tâche d'abréger ses souffrances par le vétérinaire. Nous nous n'étions pas là, et qu'est-ce que je m'en veux !
Avant de partir, je vous avais dit "attends moi". Elle ne l'a pas fait, je ne lui en veux pas, je m'en veux à moi de ne pas avoir été là quand elle a eu le plus besoin de moi... si j'avais su, je lui aurais dit combien elle comptait pour moi, combien je l'aimais, combien je voulais qu'elle reste à jamais près de moi... On me dira "C'est la vie", ben, des fois elle est injuste la vie !
un mois après cette triste expérience, on pri Camel, boule de poils blondes, complètement débile, qui nous fait beaucoup rire... J'ai eu beaucoup de mâm à m'y attacher, ce n'est pas lui que je voulais... mais il est là, il fait à présent parti de notre vie et j'ai en horreur les gens qui abadonnent leurs animaux sous toutes sorties de prétextes... Je ne vais pas être aussi lâches qu'eux.
Lévy restera à jamai dans mon coeur, tout comme Picon...